Alors opposant au régime Kabila, » Félix Tshisekedi » avait déclaré, le 26 novembre 2017 : « Pas question de nous priver de nos droits et libertés », 6 ans après qu’en est-il ?
Les Romains disaient, « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Le président actuel de la RDC, Félix Tshisekedi, est rattrapé par l’histoire.
Alors opposant et à la tête du parti emblématique UDPS, Félix Tshisekedi s’était opposé farouchement à la décision du gouvernement provincial de Kinshasa, portant annulation de la marche de l’opposition du 30 novembre 2017, en appelant le peuple à y répondre massivement.
Cette réaction radicale du fils biologique du Sphinx de Limete, Félix Tshisekedi est contenu dans un message rendu public sur son compte Twitter le 26 novembre 2017, dont la rédaction de Netic-News a pris le soin d’analyser ce jour.
6 ans plus tard, Tshisekedi est porté à la présidence de la République Démocratique du Congo et se sépare presque ou totalement des principes de la liberté tant soitenus dans le passé.
C’est ce que constatent ses anciens coéquipiers de l’opposition à quelques jours de leur marche, prévue le samedi prochain à Kinshasa.
En effet, les leaders de l’opposition congolaise dont Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Matata Ponyo et Seth Kikuni ont convié le peuple congolais à marcher ce samedi 13 mai du Rond point Super Lemba au Palais du peuple pour dénoncer l’insécurité, la vie chère et réclamer les élections libres, transparentes et inclusives.
Cependant, à l’issue d’une réunion tenue, hier jeudi 11 mai à l’Hôtel de ville de Kinshasa, le gouverneur Gentiny Ngobila, évoquant des raisons sécuritaires, a fait part aux représentants de l’opposition de sa décision de reporter leur activité au 18 mai.
Face à cette réalité, les opposants congolais, initiateurs de cette marche, ont recouru à la méthode de l’opposant Tshisekedi. Ils ont rejeté la décision de Ngobila et maintenu la date initiale (13 mai). Un bras de fer opposition-pouvoir se dessine ou va-t-on assister aux représailles comme sous Kabila ? Qui vivra verra.
M.Kanku