L’Union Sacrée de la Nation, coalition au pouvoir dirigée par le président Félix Tshisekedi, traverse une période de turbulences sans précédent. Lors d’une réunion récente avec les élus de sa majorité, le Chef de l’État a exprimé un mécontentement profond face à des comportements qu’il juge contraires à sa vision. Son message est clair : ceux qui ne s’alignent pas sont libres de quitter le navire.
Des négociations sous tension avec Vital Kamerhe
Selon les informations obtenues par lecongoquonaime.com, une éventuelle révision de la Constitution a été au centre des discussions entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale. Kamerhe aurait conditionné son soutien à ce projet en proposant une commission inclusive composée de représentants de la majorité, de l’opposition et de la société civile. Mais sa politique du « ni-ni » – ni un troisième mandat, ni un premier mandat sous une nouvelle Constitution – a irrité le Chef de l’État, révélant des tensions majeures au sein de l’Union Sacrée.
Trahisons et ambitions au sein de l’Union Sacrée
D’après des sources confidentielles relayées par lecongoquonaime.com, Félix Tshisekedi soupçonne certains de ses alliés de trahison, notamment Vital Kamerhe et Modeste Bahati, président du Sénat, qu’il considère comme animés par des ambitions personnelles. Jean-Pierre Bemba, autre figure influente de la coalition, espère tirer profit de la situation en visant la primature lors du remaniement gouvernemental prévu début 2024.
Une opposition fragmentée et manipulable
Face à une opposition officielle hostile à toute révision constitutionnelle, Tshisekedi cherche à intégrer des figures plus malléables. lecongoquonaime.com a appris qu’Adolphe Muzito et Lisanga Bonganga pourraient rejoindre une commission chargée de proposer un projet de Constitution. Une telle stratégie permettrait au président de légitimer son initiative tout en neutralisant une opposition divisée.
Une bataille sur plusieurs fronts
Alors que les tractations politiques s’intensifient, Tshisekedi doit également relever le défi des tensions sécuritaires à l’Est. Si la contre-offensive menée par Kinshasa parvient à stabiliser la région, cela pourrait renforcer sa position et lui permettre de poursuivre son ambition de changement constitutionnel.
En exclusivité pour lecongoquonaime.com, des sources proches de la présidence confirment que Félix Tshisekedi navigue habilement entre alliances stratégiques et calculs politiques pour maintenir son autorité et préparer l’avenir de l’Union Sacrée.
Gilbert Ngonga