Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a fait commettre au régime Tshisekedi une erreur monumentale qui risque de faire tache d’huile, en condamnant Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre sous régime Kabila dans une procédure inique.
La Cour constitutionnelle s’est embarquée dans une procédure qui a fait fi de tout ce que le Parlement a tenté de faire pour raisonner les juges constitutionnels. Après tout, Matata est un député en fonction dont les immunités n’ont pas été levées.
Avec cette condamnation, Kinshasa s’est mis à dos toute la communauté diplomatique, qui exerce une forte pression à cause du carnet d’adresses personnel de Matata, mais aussi du lobbying auprès de l’Union Européenne, que mène en ce moment Moïse Katumbi à Bruxelles, siège de cette institution.
Dans le même ordre d’idées, le Chairman serait déjà en route pour les États-Unis, où il est attendu pour la même cause. Le monde diplomatique est fortement mobilisé pour obtenir la révision du procès Matata, surtout pour toutes les irrégularités constatées dans la manière dont Kamuleta a mené la procédure.
Il est fort possible que la pression fasse fléchir Kinshasa qui, on le sait, est en train de charmer l’Occident, les États-Unis, notamment dans son dossier contre l’agresseur Rwanda.
Bref on est à deux pas de constater l’erreur matérielle.
Dossier à suivre avec attention!
Christian Ntole