Jean-Marie Kasamba, Directeur général de Télé 50, chaîne de télévision créée au fait de la mise en œuvre du contrat chinois, et coordonnateur chef de projet Cinq chantiers, a contribué à désorienter et endormir les Congolais avec ce programme qu’on a tant vanté. Complice et co-auteur de la maffia dans ce dossier sino-congolais, Jean-Marie Kasamba a fait rêver les Congolais avec ses spots, toutes les cinq minutes sur sa télé, autour des maquettes de belles autoroutes tracées, des Trains grande vitesse, des avions dans des aéroports ultramodernes, etc.
Kasamba a largement contribué à asseoir l’idéologie cinq chantiers avec une puissante télévision ayant acquis du matériel de travail performant, capable d’arroser toute la République, dans le dessein avoué d’endormir le peuple congolais autour de ce dossier.
On rappelle qu’en 2015 (7août), alors invite de la radio onusienne, Radio Okapi, Kasamba affirmait, la main sur le cœur, que » les cinq chantiers est une grande vision, une première vision d’un chef d’Etat congolais, par le chef de l’État Joseph Kabila pour changer le Congo finalement.
Car depuis ce pays est indépendant, aucun plan stratégique de construction n’a été lancé. Pour une fois, nous avons un programme de relance de notre pays, c.-à-d. au-delà des richesses, de l’espace que nous avons, la transformation de l’existant n’a jamais été fait.
Cette fois-ci, il est matérialisé par les cinq chantiers, un programme national de construction. »
Jean-Marie Kasamba est aujourd’hui contredit par Nico Nzau, DGA de l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), ce fameux programme n’a jamais existé, faute d’études, ce qui a été exécuté, l’a été à la va-vite, de manière paysanne, sans planification, simple il fallait consommer les fonds qui étaient déjà disponibles.
Alors que le DGA Nzau révèle que l’équipe de mise en œuvre s’est mise à fouiller partout pour trouver d’anciennes études de faisabilité, d’anciens projets à dépoussiérer ou un chantier en cours à récupérer pour étoffer ce qui devait être présenté comme programme à exécuter sans le cadre de s cinq chantiers du contrat chinois, Kasamba affirmait en son temps, qu’il existait « tout un programme avec un chronogramme précis qui reprenait tous les chantiers à exécuter.
La seule vérité dite par Jean-Marie Kasamba et confirmée d’ailleurs par l’ACGT, est que les moyens étaient disponibles, et il faut à tout prix lancer les travaux pour faire voir aux Congolais que le pays amorçait sa phase de transformation, même sans études préalables.