La cérémonie de publication officielle de la feuille de route du processus électoral 2025-2029 s’est tenue le vendredi 4 avril 2025, au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en présence de son président, Denis Kadima.
Selon la rapporteure de la CENI, Patricia Nseya, cette feuille de route représente une cartographie stratégique des sites opérationnels dont le démarrage est prévu dès ce mois d’avril.
Patricia Nseya a déclaré :
« Considérant la nécessité de veiller à la régularité des processus électoraux, les contraintes des délais constitutionnels, légaux et techniques, ainsi que la nécessité de planification, la CENI décide, après débats et délibérations :
Article 1er : La feuille de route du processus électoral 2025-2029 est publiée et arrêtée telle que reprise en annexe de la présente décision ;
Article 2 : Les membres du bureau ainsi que le secrétaire exécutif national sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de la présente décision, qui entre en vigueur à la date de sa signature. »
Prenant la parole, Denis Kadima a souligné l’importance de cette nouvelle étape :
« La RDC entre dans un schéma de défis, mais également porteur d’espoir. Cette feuille de route constitue notre boussole pour les années à venir : un outil de planification rigoureuse et un gage d’engagement de la CENI à remplir sa mission avec loyauté, dans le respect de la Constitution, des lois de la République et des standards internationaux. »
Le président de la CENI a précisé que cette feuille de route couvre l’ensemble des activités menant à l’organisation des élections nationales, provinciales et locales prévues pour 2028.
« Nous publierons dans les prochains jours notre évaluation interne du processus électoral achevé. Il faut rappeler que cette feuille de route, bien qu’ambitieuse, est porteuse d’espoir face à plusieurs défis clairement identifiés : défis sécuritaires, logistiques majeurs, défis climatiques liés à l’immensité du territoire national et à ses difficultés d’accès. Les défis financiers, quant à eux, exigent une mobilisation constante des ressources », a-t-il ajouté.
Denis Kadima a également insisté sur les défis juridiques qui persistent, appelant à des réformes concertées pour renforcer la cohérence et l’efficacité du cadre légal et opérationnel.
Rodriguez Kikamba