Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, le professeur Tony Mwaba applique à la lettre les instructions du président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, en ce qui concerne le maintien du dialogue social avec le banc syndical en vue d’éviter les mouvements de grève.
C’est ce qui justifie la tenue de Mbuela III dont les travaux sont lancés ce samedi 25 février 2023 dans la salle de réunion du site touristique de Mbuela Lodge, dans la cité de Kisantu, territoire de Madimba, province du Kongo Central.
Ces travaux sont lancés par Mme Aminata Namasia Bazego, vice-ministre de l’EPST, au nom de son titulaire, le professeur Tony Mwaba Kazadi, en mission de service à Londres.
Ces travaux consistent à évaluer les engagements pris par le gouvernement vis-à-vis du banc syndical de l’EPST lors des assises de Bibwa tenues en 2019 à Kinshasa. Lesquels accords avaient connu des écueils dans leur mise en application.
A la suite du début tumultueux de l’année scolaire 2021-2022, avec des grèves dans le sous-secteur de l’EPST, le professeur Tony Mwaba avait sollicité et obtenu du gouvernement la tenue des assises d’abord à Via Nova, à Kinshasa, puis à Mbuela Lodge pour évaluer ces accords et explorer des pistes de solutions.
C’est à cette occasion que le professeur Tony Mwaba Kazadi a pris la décision de circonscrire le champ d’application de la gratuité de l’enseignement en RDC, conformément aux dispositions de l’article 43 de la Constitution qui la limite à l’école primaire dans les établissements scolaires publics.
Ainsi, sera consolidée et pérennisée la gratuité de l’enseignement primaire en RDC qui est non négociable, étant entendu qu’il s’agit du programme phare du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi.
Un programme qui a été très bénfique en termes des résultats et fait rayonner le mandat de Félix-Antoine Tshisekedi en ce que le nombre d’enseignants payés a considérablement augmenté. Il est passé de 410.254 en 2018 à 676.454 en 2022, soit une augmentation de 65% et l’enveloppe salariale est ainsi passée de 70.154.552.544, 00FC en 2018 à 233.492.758, 00FC en 2022, soit une augmentation de 233% ; tandis que les effectifs des élèves sont passés de 16.809.413 en 2018 à 22.282.278 en 2022, soit plus de cinq millions d’enfants qui ont retrouvé le chemin de l’école.
Cette augmentation exponentielle du nombre d’élèves a fait passer l’effectif d’écoles de 41.739 en 2019 à 64.889 en 2022, soit un accroissement de 55%.
A la fin de Mbuela I, un Protocole d’accord a été signé entre le banc syndical de l’EPST et le gouvernement. Un protocole qui a permis une rentrée scolaire 2022-2023 apaisée. Une grande première en 15 ans et ce, grâce au maintien du dialogue social entre le gouvernement et le banc syndical de l’EPST.
Cette rentrée scolaire apaisée a été favorisée par la tenue de Mbuela II qui a déclenché le réajustement de la prime de la gratuité, la paie de la prime spécifique aux agents des services centraux pour l’encadrement de la paie et d’autres réalisations.
Il était donc temps que les deux partenaires reviennent au lieu où ils avaient conclu l’addendum au Protocole pour évaluer ce qui a été fait, ce qui n’a pas été fait et pourquoi et, enfin, ce qui reste à faire en vue d’établir un plan d’action devant conduire à la réalisation de tous les engagements.
Les travaux préliminaires ont commencé depuis le vendredi 24 février dans la salle de réunion de Mbuela Lodge, sous la présidence du Directeur, chef de service des Ressources humaines, Matthieu Masanka, avec comme ordre du jour : validation des mandats, installation du bureau et divers.
Après validation des mandats des participants tant du banc syndical que du gouvernement, le bureau a été installé.
Président: Ministère du Budget : Professeur Kadari Mwene-Kabyana
Vice-président: Intersyndicale : Godefroid Matondo; le Rapporteur: Banc syndical: Bruno Jibikilay; Rapporteur Adjoint:
EPST : Bob Bobunda Mata.
De ces assises dont le caractère inclusif a été imposé par Tony Mwaba Kazadi, on attend la clarification du rôle du syndicaliste dans l’éducation des enfants. Un syndicaliste qui devrait apprendre non seulement à défendre les intérêts des travailleurs ; mais aussi et surtout, l’encadrement de leurs syndiqués.
Parce qu’il a été constaté qu’en face de la bonne foi du gouvernement, en dépit de la guerre d’agression imposée par le Rwanda, il y a des syndicats, même sans mandat, ni qualité, qui poussent agents et enseignants à débrayer et à descendre dans la rue en abandonnant le travail et les enfants dans les salles de classes.
Ce qui porte préjudice à la qualité de l’éducation des enfants parce que le gouvernement finit toujours par réaliser sa part d’obligations.