Dans un document élaboré en marge de la Journée Internationale du Travail, le ministère de l’aménagement du territoire, dit rappeler les enjeux auxquels sont confrontés les travailleurs aussi bien de la RDC que du monde entier.
Selon Guy Loando qui a signé ce document, la première souffrance de la majorité des congolais c’est soit le chômage, soit la peur de perdre l’emploi.
« En effet, dans la longue liste des fêtes et des manifestations qui jalonnent notre calendrier, celle du premier mai est tout à fait particulière. Elle est l’occasion de célébrer le travail, mais aussi de rappeler les enjeux et les défis auxquels nous sommes tous confrontés. Il est évident que pour beaucoup de nos compatriotes, la première angoisse, la première source de difficultés et la première souffrance, c’est bien soit l’absence de travail, soit la peur de le perdre. Individuellement comme collectivement, pour notre société, le chômage reste le problème principal, un problème qui est à la source de bien d’autres problèmes », lit-on dans ce document intitulé, 1er Mai : fête du travail, fête des travailleurs, autrement dit votre et notre fête.
En outre, selon ce document, il est important de rappeler en cette date du 1er mai l’importance du travail qui est notamment considéré comme un « vecteur d’émancipation ». Pour Guy Loando, ministre de l’aménagement du territoire, le travail ne doit pas être considéré seulement comme un moyen de substance, mais doit également être source d’épanouissement et de satisfaction personnelle.
« (..) C’est pourquoi, en ce jour de la fête du travail, nous devons rappeler l’importance du travail comme un vecteur d’émancipation. Cee travail qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de contribuer à la société et de vivre dignement. Nous devons donc tout faire, même lorsque cela nous semble insuffisant, comme le colibri, pour créer des emplois, encourager l’entrepreneuriat et investir dans la formation professionnelle », poursuit ce document qui ajoute ce qui suit :
« Cependant le travail ne doit pas être considéré uniquement comme un moyen de substance. Il doit également être source d’épanouissement et de satisfaction personnelle. Nous devons alors veiller à ce que le travail soit respectueux de la dignité humaine, qu’il offre des conditions décentes et qu’il permette à chacun de développer ses compétences et de s’épanouir dans sa vie professionnelle et personnelle ».
A cet effet, le ministre Loando salue les efforts de tous les travailleurs congolais et du monde entier pour, écrit-il, leur contribution au développement de la société. Il leur exprime dans la foulée son soutien dans leurs revendications liées à l’amélioration des conditions de travail.
Le premier mai de chaque année, plusieurs pays du monde célèbrent la fête du travail notamment en une journée fériée. Rappelons que la RDC fait partie de ces pays qui honorent les travailleurs en cette date.
Agape Ntona