Le monde célèbre, ce lundi 24 juillet 2023, la journée mondiale de soins de soi.
Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), encourage la population mondiale à faire la promotion de la santé, à prévenir les maladies, à rester en bonne santé et à faire face à la maladie et au handicap avec ou sans l’accompagnement d’un prestataire de soins.
Il s’agit donc ici d’une forme d’auto-prise en charge. Cependant, il y a lieu de s’interroger sur ses avantages.
Selon l’OMS, les interventions d’auto-prise en charge permet d’accroître l’appropriation et l’autonomisation des individus et des communautés en ce qui concerne leur santé et leur bien-être ; renforcer les institutions nationales par une utilisation efficace des ressources nationales pour la santé ; créer des innovations dans le secteur de la santé, y compris des approches de santé numérique et de santé mobile ; améliorer l’accès aux médicaments et aux interventions.
Actuellement, 3,6 milliards de personnes, soit la moitié de la population mondiale, n’ont pas accès aux services de santé essentiels. L’OMS recommande des interventions d’auto-prise en charge pour chaque pays et chaque contexte économique, comme moyen d’instaurer la couverture sanitaire universelle, de promouvoir la santé, de préserver la sécurité dans le monde et de servir les personnes vulnérables.
L’auto-prise en charge est une forme de soins par laquelle les individus sont les responsables de leurs propres soins de santé, dans des domaines tels que la promotion de la santé, la lutte contre les maladies, l’automédication, la prestation de soins aux personnes dépendantes, et la réadaptation, y compris les soins palliatifs.
Les interventions d’auto-prise en charge sont des outils de qualité, fondés sur des bases factuelles, qui favorisent l’auto-prise en charge. Elles englobent les médicaments, les conseils, les tests diagnostiques et/ou les technologies numériques qui peuvent être accessibles totalement ou partiellement en dehors des services de santé officiels. Selon l’intervention, ces outils peuvent être utilisés avec ou sans la supervision directe d’agents de santé.
Agape Ntona