Le Mouvement International des Étudiants Catholiques (MIEC) a organisé dimanche 23 mars 2025 une conférence scientifique sur l’infopreneuriat à l’ère du numérique, mettant en avant son rôle dans l’auto-prise en charge des jeunes.
L’événement, qui s’est tenu dans l’enceinte de la paroisse universitaire Saint-Marc de Kananga, a réuni de nombreux étudiants et chercheurs désireux d’acquérir des compétences sur les opportunités de revenus en ligne et les alternatives au chômage.
Selon Stéphane Muamba, président du MIEC section Saint-Marc de Kananga, l’objectif de cette conférence était de sensibiliser les étudiants à une utilisation productive des réseaux sociaux.
« Nous voulions montrer aux étudiants qu’ils peuvent monétiser leur présence en ligne et transformer les réseaux sociaux en outils générateurs de revenus. Il ne s’agit pas seulement d’un espace de divertissement, mais d’un véritable marché du travail où il est possible de trouver des opportunités rémunérées », a-t-il déclaré.
L’ingénieur Cédrick Mukendi, conférencier du jour, a renforcé cette idée en soulignant l’importance d’une approche proactive dans l’économie numérique.
« Grâce aux technologies de l’information et à l’accès aux plateformes en ligne, nous n’avons plus à nous plaindre du chômage après nos études. Beaucoup dépensent pour acheter des forfaits internet, mais n’en tirent aucun bénéfice. Pourtant, il existe des sites qui rémunèrent les utilisateurs pour répondre à des sondages, produire du contenu ou encore offrir des services en ligne », a-t-il expliqué.
Dans la continuité de cette initiative, Cédrick Mukendi a annoncé l’organisation prochaine d’une session de formation à Kananga. Celle-ci visera à accompagner les jeunes dans l’optimisation de leur présence sur Facebook, TikTok et d’autres plateformes numériques afin de les aider à générer des revenus grâce à la monétisation.
Cette conférence marque ainsi une étape importante dans l’autonomisation des jeunes face au chômage, en leur offrant des pistes concrètes pour tirer profit de l’ère numérique.
Fabrice Kabamba
