Dans une déclaration lue vendredi 21 juillet 2023, dont une copie est parvenue à notre Rédaction, le mouvement citoyen et non partisan dénommé Lutte pour le changement (LUCHA) dénonce et condamne des violations graves des droits de l’Homme et des libertés
publiques à travers des répressions sanglantes des manifestations pacifiques dans la ville de Tshikapa, ces derniers temps sur instruction du maire de ville.
« Nous condamnons, dénonçons et décourageons avec la dernière énergie des violations graves des droits de l’Homme et des libertés publiques à travers des répressions sanglantes des manifestations pacifiques, notamment nos récentes marches pacifiques organisées le 20 juin et le 13 juillet 2023 pour réclamer la baisse de la facture de l’eau et la relance de l’eau dans la colline de Kele, ont été, d’une part, illégalement interdite et, d’autre part, férocement, inhumainement et violemment réprimées par les agents de la police sous l’ordre mal avisé du maire de la ville, violant ainsi les 30 principes de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme. Cette pratique enfreint à l’article 5 de la DUDH ratifiée par la RDC et l’article 16 de la Constitution de notre pays », peut-on lire dans cette déclaration.
La lucha indique qu’il est inadmissible que le maire de ville s’interpose à toutes les revendications contre l’injustice, l’inégalité et l’arbitraire dans sa juridiction au lieu de travailler pour l’accès facile aux services sociaux de base de sa population.
Se référant à la Constitution, cette structure de la Société civile insiste sur la liberté des réunions et manifestations pacifiques sur les voies publiques qui est garantie par la Constitution, en ses articles 25 et 26.
« Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation »
La lucha précise que depuis que le maire de ville est à la tête de la mairie, il est incapable d’éradiquer les maux qui rongent la ville, mais se évertue à mobiliser des milliers de policiers pour molester les citoyens qui revendiquent légalement et pacifiquement.
« Depuis son avènement à la tête de la mairie, le 24 janvier 2023, Monsieur Faustin LUMU et son adjoint règnent par une incompétence irrécusable. La ville fait face à une insécurité jamais connue, l’insalubrité a élu domicile dans la ville de TSHIKAPA, les têtes d’érosions menacent partout, la criminalité et le banditisme urbain ne sont pas à démontrer. Incapable alors de traquer les bandits urbains et d’éradiquer les maux qui rongent la ville, mais apte à mobiliser des milliers de policiers pour molester les citoyens qui revendiquent légalement et pacifiquement » ajoute cette structure.
De ce qui précède, la LUCHA exige la démission du maire de la ville, Faustin LUMU Luabo et son adjoint, Monsieur Jean-Pierre NTUMBA, au cas contraire, elle va initier des manifestations de grande envergure pour les contraindre à dégager avec leur médiocrité.