À Kinshasa, la population de la commune de Mont-Ngafula, précisément du quartier Ngombe Lutendele, lance un cri d’alarme aux autorités du pays sur les comportements de certains éléments de la Garde Républicaine (GR) dans leur quartier. Selon le témoignage reçu par la rédaction de Netic-News, ces militaires de la GR font la loi, en exigeant une somme de 500$ à toute personne qui désire construire sa maison et qualifient cela comme taxe présidentielle.
« Le quartier Ngombe Lutendele dans la commune de Mont Ngafula lance une alerte de détresse suite aux atrocités, extorsions, trafic d’influence, tortures ,voles des matériaux de construction, destructions méchantes commises par certains militaires de la garde républicaine dans nos chantiers, dont le meneur répond au nom de Diego Manzambi Pongo bien identifié. Ces militaires de la garde républicaine exigent à la population une somme de 500$ avant toute construction des maisons sans cela il n’y a aucune construction, ils appellent cela droit et taxe présidentiel », déclare un habitant de ce coin qui requiert l’anonymat.
Cette mesure source renseigne que ces bavures ont été dénoncées plusieurs fois et même auprès du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, mais aucune sanction à ce stade pour stopper cette hémorragie de ces éléments de la GR.
« La population a longtemps dénoncé cela auprès de toutes les autorités compétentes, même auprès du Chef de l’État a deux reprises, mais cela est restée lettre morte. La population à ce jour se sent abandonnée à elle-même et souhaite se révolter contre ces tracasseries de militaires de la Garde Républicaine. Nous avons les correspondances et images envoyées même aux autorités sans suite, alors nous venons auprès de vous, exposer cette situation critique afin de la faire parvenir aux autorités compétentes ; le Président de la République ainsi qu’au Gouverneur de la ville qui a été aussi officiellement étant ampiantaire sur toutes les correspondances sans succès », dit-elle.
Et de souligner, « Cette situation perdure depuis plusieurs années sans intervention de la part des autorités compétentes du pays.
Si vraiment vous pouvez aider la population dans cette démarche afin qu’elle retrouve la paix et la quiétude garanties par la constitution, vu que le Président de la République prone sur l’État de droit effectif, nous nous posons la question si vraiment nous sommes considérés des congolais lorsque nous subissons ces genres de traitement ».
Escarmouche