Kinshasa accueille, du 7 au 9 avril 2025, un atelier national consacré au Programme d’accès aux services d’eau et d’assainissement. Les travaux ont été officiellement lancés le lundi 7 avril par la ministre d’État en charge de l’Environnement, Ève Bazaiba, en présence de plusieurs partenaires techniques et financiers.
L’atelier vise principalement à discuter de la délimitation des différents bassins hydrographiques du pays et à sensibiliser la population à la gestion intégrée des ressources en eau, afin qu’elle puisse en tirer un bénéfice durable et efficace.
« L’atelier national sur la gestion durable des ressources en eau en RDC est une opportunité que notre ministère offre à toutes les parties prenantes afin de poser un diagnostic sérieux, capable d’activer le levier du développement grâce aux ressources naturelles dont regorge notre pays. Il est inutile de rappeler que nous avons la responsabilité d’assurer une exploitation durable de cette richesse qu’est l’eau, dont la RDC a été dotée par la bienveillance divine », a déclaré Ève Bazaiba.
La ministre d’État a rappelé que la RDC détient à elle seule 52 % des réserves d’eau douce du continent africain et 10 % de celles de la planète.
« La responsabilité de la RDC en matière de gestion des ressources en eau va donc au-delà de ses frontières », a-t-elle souligné.
Ève Bazaiba a également mis en avant la nécessité de promouvoir à la fois l’économie verte et l’économie bleue :
« Il n’existe pas de forêts sans eau, et là où il y a de l’eau, il y a des forêts.»
La ministre d’État s’est dite convaincue que les conclusions de cet atelier permettront d’instaurer une dynamique favorisant la mobilité des acteurs du secteur, tout en attirant davantage de financements.
« Cela pourrait générer des emplois durables, contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes et améliorer les conditions de vie de nos concitoyens », a-t-elle estimé.
Rodriguez Kikamba