Quatre rescapés de la dernière attaque de la milice Mobondo dans le village de Mayala, territoire de Bagata, risquent d’être mis à la porte de l’hôpital général de Bandundu, faute de moyens pour assurer leur prise en charge médicale. L’alerte a été lancée ce mercredi 16 avril par l’honorable député national Garry Sakata, élu de la circonscription de Bagata.
Ces victimes, grièvement blessées lors de l’incursion de cette milice, souffrent de plaies infectées et demeurent sans assistance médicale adéquate. Parmi elles, figure une femme du troisième âge, selon les précisions du député.
« Je voudrais confirmer la persistance de l’insécurité dans le territoire de Bagata, dans la province du Kwilu, en raison des activités criminelles de la milice Mobondo, qui continue de semer la terreur et de faire des victimes », a déclaré Garry Sakata, visiblement indigné.
Et d’ajouter :
« Les blessés de l’attaque de Mayala, transférés à l’hôpital général de Bandundu pour des soins, sont aujourd’hui abandonnés à leur triste sort. L’établissement hospitalier envisage de les expulser en raison de l’absence d’une prise en charge adéquate. »
Face à cette situation dramatique, le député en appelle à la solidarité nationale :
« Nous sollicitons une intervention urgente du ministère des Affaires humanitaires, qui a vocation à couvrir l’ensemble du territoire, y compris le Kwilu et le territoire de Bagata. »
Il plaide également pour des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces violences :
« Il est impensable que des Congolais continuent de tuer d’autres Congolais dans l’impunité la plus totale. Les responsables doivent répondre de leurs actes. »
Rodriguez Kikamba
