« La Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) n’est pas une opération de guerre. Elle n’a pas mandat d’attaquer les groupes armés, mais plutôt protéger les civils. D’où un accent sur le volet humanitaire. Attaquer les groupes armés, c’est la responsabilité première des FARDC ».
Ces propos de Nicolas Rivière, ambassadeur français aux Nations unies et chef de la délégation du Conseil de sécurité, place le régime de Kinshasa face à son destin. Le même diplomate français qui douche les espoirs des Congolais a ajouté ceci : « N’attendez pas des Nations unies qu’elles règlent, de manière magique, à la place des autorités congolaises ». C’est dire que les Congolais doivent choisir leurs amis et surtout, compter d’abord sur eux-mêmes pour défendre l’intégrité territoriale.
Juvénal Munubo, député national, élu du territoire de Walikale et membre de la commission Défense et Sécurité à l’Assemblée Nationale a, dans un tweet, écrit qu’il n’y aura pas de négociation entre gouvernement de la RDC et le M23.
Comme beaucoup d’autres élus nationaux de la RDC, Munubo suggère la réorganisation de la légitime défense et l’exigence tous azimuts des sanctions et l’isolement diplomatique du Rwanda.
L’application des résolutions de Nairobi, Luanda, Bujumbura.. . devrait être de mise pour mettre fin à cette crise sécuritaire récurrente au Nord-Kivu qui engendre des conséquences humanitaires préoccupantes.
« Nous nous sommes rendus dans des camps de déplacés de guerre ici au Nord-Kivu pour nous imprégner de leur situation humanitaire afin d’apporter des réponses appropriées à leurs besoins dans un très bref délai », a conclu l’ambassadeur gabonais Michel-Xavier Biang, représentant de 10 pays membres non permanents au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
Gauthier Sey