La marche de l’opposition repoussée au 20 mai 2023 a été, cette fois approuvée par Gentiny Ngobila, gouverneur de la Ville de Kinshasa.
Le même jour, le pouvoir a également reçu l’autorisation du même gouverneur à marcher.
C’est donc un chevauchement qui s’annonce sur les rues de la capitale, ce samedi, même s’il y aura des itinéraires différents. Les militants de l’opposition et ceux du pouvoir, pourront sans nul doute s’attaquer sur le terrain.
Pour Martin Mayulu, l’un des leaders de l’opposition, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa se met en danger.
« Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, M. Ngobila, membre de l’Union Sacrée, joue avec le feu », a tweeté l’ancien candidat ayant terminé deuxième à la présidentielle de 2018.
Que va-t-il se passer dans les prochaines 24 heures à Kinshasa ? Personne ne sait. Néanmoins, l’opposition dit marcher pour plusieurs raisons dont l’insécurité dans l’Est de la RDC, l’amélioration de la vie sociale de la population, mais également la tenue des bonnes élections dans le délai constitutionnel, alors que le pouvoir dit soutenir le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, les FARDC au front.
Les militants de l’UDPS vont également dénoncer l’agression rwandaise dans la partie Est de la RDC.
Agape Ntona