Dans une déclaration lué par le député national Justin Kiluba L’info, les députés nationaux, membres du Rassemblement des députés Katangais (RDK), représentants légitimes du peuple congolais, en général, et plus particulièrement des populations de la.province de Haut-Katanga, Haut-Lomami, Lualaba et Tanganyika, ont fustigé le massacre des jeunes Katangais perpétré à Lubumbashi , le 23 mars 2023, au quartier Kilobe-Lobe, dans la partie Est de la ville.
A en croire cette déclaration, cet acte odieux est confirmé par les ONG des droits de l’Homme, la Société civile ainsi que.les médias tant nationaux qu’internationaux.
Ces élus dénoncent aussi l’inscription de la.loi Tshiani en violation de la Constitution ; loi qui met en péril l’unité nationale au sein de la République Démocratique du Congo.
Pour ce qui est du massacre des jeunes et selon des témoins oculaires, il est l’oeuvre d’un commando de militaires FARDC qui a tiré à bout portant sur de paisibles jeunes non armés, occasionnant la perte de la vie de plus de 25 jeunes par balle et par noyade, sans compter les blessés graves et disparus.
Les jeunes victimes de ce massacre ignoble ont été acheminés vers différentes morgues dont celles de la Kenya, de Tabacongo et des Cliniques universitaires, tandis que les blessés ont éte évacués vers a l’hôpital du Camp Vangu et a l’hôpital Jason Sendwe.
Concernant la.loi Tshiani, le RDK déplore la détermination avec laquelle on voudrait sacrifier l’unité nationale chèrement acquise au profit des interets politiciens.
Le RDK dénonce et condamne ce énième massacre des populations Katangaises dans la province du Katanga, déplore l’insécurité généralisée que vit la population dans la ville de Lubumbashi, car il ne se passe un seul jour que des corps emballés dans des sacs en gîte ne soient ramassés dans les marécages et dans certains coins de la ville.
Le RDK demande aussi au bureau de l’Assemblée nationale la constitution d’une commission d’enquête pour faire éclater la vérité sur ce sombre événement et les responsables de répondre de leurs actes. Il exigent des gouvernements central et provincial de prendre leurs responsabilités régaliennes en vue d’assurer la sécurité de la population katangaise, faute de quoi le RDK fera recours aux dispositions légales.
De même, les députés membres du RDK s’opposent à l’instar d’autres acteurs nationaux et internationaux aux principes énoncés par la loi Tshiani et exigent son retrait pour et simple du calendrier des travaux parlementaires.
Tout étant de coeur avec les familles éplorées, les députés Katangais membres du RDK leur présentent les condoléances les plus attristées.