Un drame évitable s’est produit ce jeudi 6 février au Beach Ngobila. Un jeune matelot de l’ONATRA a tragiquement perdu la vie après avoir chuté d’une embarcation et sombré dans les profondeurs du fleuve Congo. L’accident aurait pu être évité si la victime avait disposé d’un gilet de sauvetage, équipement pourtant essentiel à la sécurité des travailleurs sur l’eau.
Avant de disparaître dans les eaux tumultueuses du fleuve, le malheureux a tenté, en vain, de s’accrocher à la vie. Ses deux coéquipiers, impuissants, n’ont pu lui porter secours. Ce drame relance une fois de plus la question des conditions de travail des matelots de l’ONATRA, souvent contraints d’exercer leur métier sans équipements de protection adéquats.
Pendant ce temps, le directeur général de l’ONATRA, Martin Lukusa, semble davantage préoccupé par sa présence médiatique, mettant en avant la gestion du patrimoine immobilier de l’entreprise, plutôt que de s’attaquer aux problèmes de fond qui compromettent la sécurité et le bon fonctionnement de la société.
Cette tragédie pose avec acuité la nécessité d’une réforme urgente des normes de sécurité au sein de l’ONATRA afin d’éviter que de telles pertes humaines ne se reproduisent.
Gauthier Sey