Le député provincial de la ville de Kinshasa, Olivier Nyangi, a déposé, le vendredi 18 avril 2025, une question orale avec débat au bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pollution sonore qui gangrène la capitale congolaise.
Face à la montée inquiétante des nuisances sonores dans la ville de Kinshasa, Olivier Nyangi interpelle le ministre provincial de l’Environnement, Léon Mulumba. Selon lui, cette cacophonie est principalement alimentée par certains bars, terrasses et lieux de culte, désignés comme les principales sources de cette pollution.
« Je suis venu déposer au bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa une question orale avec débat adressée au ministre de l’Environnement, au sujet de la pollution sonore dans la ville. En tant que représentant du peuple, il est de mon devoir de soulever cette problématique qui impacte gravement la vie de nos concitoyens. Cette nuisance sonore a des conséquences à la fois mentales et physiques sur les habitants de Kinshasa », a déclaré Olivier Nyangi.
Le député souhaite que le ministre Léon Mulumba réponde à une série de questions, notamment sur la disposition d’un arsenal légal et juridique — tant au niveau national que provincial — permettant d’interdire les nuisances sonores et les tapages diurnes.
Par ailleurs, Olivier Nyangi s’interroge sur l’existence éventuelle d’une taxe spécifique relative à la pollution sonore dans la ville-province de Kinshasa.
Devant les élus provinciaux, le ministre Léon Mulumba devra fournir :
1. Un rapport circonstancié sur la pollution sonore et les tapages nocturnes dans toute l’étendue de la ville de Kinshasa ;
2. Le nombre exact de terrasses, bars, boîtes de nuit et bistrots que compte la capitale ;
3. Et les mesures concrètes mises en place par son ministère pour encadrer ces établissements face à la problématique de la pollution sonore.
Rodriguez Kikamba