La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a exprimé ce vendredi ses profondes réserves quant au processus des consultations de Doha entre le Gouvernement congolais et les groupes armés. En cause : l’absence totale de représentants de la population civile, particulièrement de l’Est du pays, pourtant directement concernée par les conflits.
Dans un communiqué officiel rendu publique le vendredi 25 avril 2025, Jonas Tshiombela, coordonnateur national de la NSCC, a vivement dénoncé le huis clos dans lequel se déroulent les discussions :
« Ces consultations n’inspirent pas confiance, car elles se déroulent dans des cercles fermés, sans la moindre représentation des communautés concernées, notamment celles de l’Est », a-t-il déclaré.
Pour la NSCC, le cadre actuel limité aux représentants du Gouvernement et des groupes armés occulte des acteurs cruciaux pour une paix durable.
« Si l’on veut parler de sécurité et de paix au Congo, il faut impliquer la société civile, qui est le véritable relais entre les populations et les institutions », a insisté Jonas Tshiombela.
Face à cette situation, l’organisation appelle à restructurer le processus de Doha en y intégrant toutes les composantes de la société congolaise. Elle estime qu’une telle ouverture est indispensable pour donner du sens et de la légitimité aux engagements qui en découleront.
Dieumerci Matu Chub