Le processus électoral en cours dans le pays ne donne plus de signaux clairs de lisibilité, tant des voies de plus en plus discordantes se font entendre quant à son aboutissement heureux.
Si le ballon d’essai a été lancé par la majorité de l’Union sacrée, aujourd’hui c’est l’opposition, notamment Lamuka et la Société civile qui s’est jetée dans la bataille, avec cette grosse polémique autour de la tenue ou non d’élections en décembre prochain.
En cas de non-tenue d’élections en fin du processus en cours, Lamuka et la Société civile (Asadho) préconisent une période de transition, sans Tshisekedi, confiée à une personnalité de la Société civile.
De son côté, le parti politique AARC, membre du Front commun pour le Congo reste fidèle à sa position clairement exprimée.« La position de mon parti AARC et le FCC est claire : Nous dénonçons le processus électoral en cours, parce qu’il est chaotique, non-inclusif et non-transparent. Nous irons aux élections mais nous avons des préalables : une nouvelle Ceni, une nouvelle Cour constitutionnelle, une nouvelle loi électorale », a réaffirmé le professeur Simon-Pierre Iyananio Moligi, député national, secrétaire général du parti AARC et président de la Commission permanente des Droits de l’Homme de l’Assemblée nationale.
Avant de renchérir en ces termes : « Nous ne pouvons pas accompagner une tricherie en préparation par la Ceni Kadima, parce que nous nous battons pour la consolidation de la démocratie et nous occuper des conditions de vie de la population».