La plénière du lundi 5 juin a été consacrée à l’examen et l’adoption du rapport de la commission PAJ relatif à la répartition des sièges par circonscription pour les élections législatives, provinciales, urbaines municipales et locales. A l’issue de la plénière dirigée par Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, et au terme du vote nominal, la plénière a adopté le projet de loi sur la répartition des sièges. Au finish, cette loi a été votée à l’unanimité de 361 députés ayant pris part au vote.A en croire le député national Augustin Mulumba, président de la commission Politique administrative et juridique (PAJ), ce projet de loi est le dernier parmi les textes qui accompagnent la CENI dans l’organisation des élections générales en décembre prochain. « La centrale électorale a produit un travail de titan, un travail technique, à la hauteur de sa tâche. Les provinces à problème dont Nord-Kivu et Maï-Ndombe, les sièges ont été réservés tel qu’on avait enrôlé en 2018. Kwamouth garde ses 2 sièges, Maisisi et Rusthuru ont chacun 07 sièges. Le total fait 16 sièges. Et le calcul est fait l’ensemble pour 480 sièges. Donc, la République a pris la tâche de laisser à ces provinces à problème 16 sièges », a-t-il déclaré en substance.
La problématique a été partiellement résolue en attendant l’enrôlement des électeurs lorsque la sécurité sera rétablie dans ces territoires troubles du pays. Pour ce qui est de la loi sur la répartition des sièges, les amendements de la PAJ ne concernaient que la forme, notamment la réécriture de certains articles, mais aucun chiffre n’a été modifié.« La CENI a prouvé par sa capacité et sa bonne foi parce que les éléments à notre disposition prouvent qu’aucun chiffre n’a été erroné. Et la commission PAJ a tablé sur les amendements de forme. Comme par exemple, pour la province du Haut-Katanga, on avait oublié la circonscription électorale de Kipushi. La province de Lomami, il y a le territoire de Luilu qui a été omis ainsi que la ville de Mwene-Ditu. Pour ce qui est des chiffres, la CENI était cohérente et les chiffres ont été bien distribués. Personne n’a touché aux chiffres parce qu’à ce niveau, la CENI a prouvé que les chiffres n’étaient erronés», s’est félicité le président de la commission PAJ. S’agissant de l’enrôlement dans les territoires à problème, la responsabilité revient au gouvernement qui doit d’abord y restaurer la paix, sécuriser le personnel de la CENI qui doit déployer son matériel et procéder aux opérations d’identification et enrôlement des électeurs. Après ce vote, le député Augustin Mulumba reste convaincu que le train des élections est en marche. « Ceux qui avaient entretenu le doute hier sur la volonté du gouvernement d’organiser les élections, parlé du glissement, avec la loi sur la répartition des sièges, le go est lancé. Nous devons nous préparer pour l’échéance de décembre 2023 », a-t-il exhorté par ailleurs. La commission PAJ a juste la nuit du lundi 5 juin pour apprêter la mouture amendée et à soumettre dès ce mardi 6 juin 2023 au Sénat pour seconde lecture.