Alors qu’on est passé d’une banque à une entreprise de microfinance, les agents et cadres d’Advans Bank Congo n’ont pas perçu leurs décomptes finaux. L’employeur leur fait comprendre, avec autant de malice, que la société est la même, seule la dénomination a changé. Alors qu’en réalité, tout a changé : le n° du registre de commerce, nouvel agrément de la Banque centrale du Congo.
Les agents et cadres d’Advans Bank Congo vivent une situation catastrophique.
Depuis un certain moment, Advans Bank menait des démarches pour se muer d’une banque à une institution de microfinance dénommée Advans Congo.
Le processus a commencé bien avant. Mais depuis février 2022, plusieurs de ces agents ont vu leurs contrats résiliés. La direction a dû trouver la formule pour que cela soit une séparation à l’amiable.
En mars 2023, tout a été validé et Advans Bank Congo a été liquidée et la création Advans Congo, institution de microfinance. Logiquement, quand une entreprise est liquidée, un décompte final est calculé et attribué aux agents.
Ce qui n’a pas été le cas pour les agents et cadres d’Advans Bank Congo qui n’ont eu droit qu’au 13è mois en décembre 2022, équivalant à 50% de leur dû, sans la moindre explication.
En mars quand Advans Congo devient fonctionnelle, la direction a fait comprendre à ses agents que les 50% restants leur seront octroyés comme prime de transformation, ce qui est contraire aux textes réglementaires en la matière.
Au bout du compte, cette prime n’est pas tombée, mais à la place, on leur a fait signer un avenant au contrat pour reconduire leurs anciennetés et avantages. Par peur de perdre le job ou d’engager un procès que l’on n’est pas sûr de gagner, les agents ont signé cet avenant, espérant du reste que les choses évolueraient positivement en renégociant le contrat avec Advans Congo.
A ce jour, rien ne change et les agents se résignent à leur sort par crainte de se retrouver dans la rue.
Néanmoins, les agents et cadres d’Advans Congo se retournent vers le magistrat suprême, le chef du gouvernement et la ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits les plus légitimes.
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