Dans le dossier d’acquisition de 15 navires de pêche ‘dici fin 2023, le gouvernement de la République a signé des contrats avec trois entreprises dont une turque, espagnole et une congolaise, notamment les Établissements YETU.
Aresa Shipyard, entreprises espagnole est présentée comme l’une des principales entreprises de construction navale sur le marché international. Avec plus de 60 ans d’expérience dans l’industrie navale, cette firme est capable de construire des navires jusqu’à 60 mètres de longueur en acier, aluminium marin et matériaux composites.
Par ailleurs, en tant que chantier naval Pırlant Shipyard fournit des services en améliorant toute l’expérience acquise depuis sa création en 1995.
Ce chantier naval dispose d’une zone de fabrication fermée de 8200 m2 et en plus de cela, il poursuit ses activités de maintenance et de réparation dans un espace ouvert, superficie de 12800 m2.
En tant que chantier naval Pırlant continue de servir des bateaux et navires d’une longueur maximale de 75 mètres et d’environ 250 unités par an.
En partenariat avec l’entreprise turque PIRLANT, les Établissements congolais YETU passent pour d’illustres inconnus, aucun site connu ne renseigne sur ce partenariat conclu avec la firme turque. Aucune indication sur cette entreprise n’est disponible.
Après investigation, on découvre que ce contrat serait une combine du ministre Bokele et un membre influent de la famille présidentielle.
On s’aperçoit entre-temps que ces établissements congolais YETU ne sont pas identifiables, parce qu’aucune adresse n’est mentionnée. De même, ces établissements ne sont affiliés ni à l’INPP, ni à l’ONEM, encore moins identifiables au niveau du fisc congolais. En tout état de cause, il y a nulle trace de ces établissements.
En fouinant, on découvre qu’il existe des établissements YETU à Lubumbashi et à Goma, mais qui sont spécialisés dans la vente de vêtements (habillement). C’est au ministre Bokele de dire toute la vérité a la nation et surtout d’éclairer sur ces établissements congolais qui sont en partenariat avec les Turcs. Car sur son site, la firme turque fait mention de tous ses partenaires, excepté le Congolais YETU. L’intrusion de ces établissements dans ce dossier aussi important que le dossier acquisition des navires de pêche sent l’arnaque, sinon le clientélisme. Mais comment expliquer que des établissements non reconnus par le fisc congolais peuvent s’adjuger un marché aussi juteux que celui-ci, surtout qu’ils ne disposent d’aucune adresse physique, ni web? Alors que la loi en la matière stipule que seuls entreprises et structures reconnues par le fisc congolais ont droit de concourir pour un marché aussi important que celui de l’acquisition des bateaux de pêche par l’État congolais.
À Adrien Bokele de tirer les choses au clair.
Dossier à suivre!
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