Un mauvais vent souffle aux rivages du navire AFDC-A de Modeste Bahati Lukwebo. Face à la réalité de la nouvelle majorité formée autour de Félix Tshisekedi, les plateformes ont très peu de chance de survie. Et pour cause ! Avec la nouvelle charte constitutive de la plateforme Union sacrée de la nation, les partis adhèrent individuellement, en tant que parti ou une personnalité et non comme plateforme.
Bahati a buté contre un refus catégorique, lui qui voulait adhérer dans l’Union sacrée comme plateforme politique.
La majorité des partis qui ont formé l’AFDC-A ont décidé de s’affranchir pour se mettre sous leadership de Félix Tshisekedi.
C’est le sens du coup de gueule de la princesse Adèle Kayinda, ministre du portefeuille qui a pris sa liberté et s’est affranchie de la coupole de Bahati et son AFDC-A.
Ces leaders estiment que l’heure de l’indépendance a sonné, surtout que depuis un moment, Bahati avait fait de l’AFDC-A sa boutique, au point qu’à chaque opportunité de nomination, c’est d’abord lui qui se servait, en plaçant frères, sœurs, neveux, nièces, gendres, copines,etc. Et les vrais acteurs politiques sont oubliés.
C’est donc la fin de la récréation, la fin de l’esclavagisme moderne, car tout le monde se rend compte qu’ils ont travaillé pour le bien de la famille restreinte et élargie de Bahati Lukwebo.
Une réunion de la conférence des présidents se tient incessamment, annonce Steve Mbikayi, président du Parti travailliste (PT).
« À cette occasion le président Bahati sera destitué pour improbité, clientélisme et usurpation. Il est désavoué par tous les partis membres représentés à l’Assemblée Nationale et par les députés de son propre parti », a tweeté le député national Steve Mbikayi.
Une dynamique s’est déjà dégagée qui se propose de désavouer Bahati à la tête de cette plateforme.
D’ailleurs, ils se proposent d’adhérer à d’autres courants à créer au sein de l’Union sacrée.
Gauthier Sey