Le gouvernement a l’ambition de mobiliser un budget de 16,5 milliards de dollars en cette année 2023. L’atteinte de cette ambition requiert la participation de tous secteurs de la vie nationale, notamment des services générateurs des recettes. C’est dans cette optique que l’Inspection générale bdes finances (IGF) entend mettre à contribution les services de péage installés sur les routes congolaises, notamment les.péages des routes Kin-Matadi, Lubumbashi-Kolwezi et Lubumbashi-Kasumbalesa.
En fait, l’IGF veut voir clair, mieux veut retracer l’utilisation des recettes perçues depuis 2010 par les SOCIÉTÉS SOPECO ET SGR. En prévision de cette mission, l’Inspecteur général des finances, chef de service, Jules
Alingete Key, a présidé lundi 6 mars 2023 une réunion axée sur les contrats de concession de certaines routes d’intérêt national.
A cette réunion ont pris part les représentants du ministère des Infrastructures, de l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), des entreprises concernées par les concessions, à savoir la Sopeco pour le Kongo Central et la SGK pour le Haut-Katanga.
A terme,l’IGF veut d’évaluer ces contrats et constater ce qu’ils ont généré comme moyens financiers, quelles affectations on en a faites, afin de placer ces contrats de concession sous un encadrement.
Avec un suivi permanent de l’IGF pour que les recettes perçues sur les voies routières en termes de péage soient conformes aux règles en la matière.
Une deuxième réunion est programmée, à laquelle seront présentés les éléments chiffrés.
Au cours de la 1ère réunion, la modélisation des taxes perçues (péage) a été abordée et déjà l’ACGT avait lancé un appel d’offres international pour l’autonomisation du péage en question.