Fortunat Biselele Bifoire sera devant les juges au Tribunal de Grande Instance Kinshasa/Gombe , ce vendredi 3 mars.
Pour ce faire, le conseil du prévenu Biselele a contacté l’ONG UDDH dans le but de suivre de près ce dossier aux allures d’une cabale politique.
Dans une correspondance signée, ce jeudi 2 mars 2023 par Alexis Lianza Mboyo, coordonnateur national de l’ONG Union des Défenseurs des Droits de l’Homme (UDDH), cette Organisation Non-Gouvernementale sollicite la liberté provisoire en faveur de M. Fortunat Biselele.
« Dans le cadre de ce que nous faisons comme travail d’observateur des droits de l’Homme en Afrique, en général, et en RDC, en particulier, en tant que membre de la Fédération internationale pour les droits humains, FIDH, notre plateforme a été contactée par le conseil de M. Biselele Fortunat Bifoire, qui se trouve être incarcéré à la prison de Makala en RDC.
Et selon des avocats et les documents en notre possession, sa détention est depuis devenue irrégulière.
Il appert que ses droits fondamentaux sont violés au regard des lois textes en vigueur en RDC et des textes internationaux dont la RDC est signataire.
Notamment le droit d’avoir accès à des soins de santé appropriés, mais aussi, celui d’obtenir une liberté provisoire, telle que sollicitée par ses avocats- conseil.
Ainsi, fort de ce qui précède, nous demandons à ce que ce vendredi 3 mars, lors de la connaissance du dossier en appel de demander la liberté provisoire du prévenu, que le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe statuant sur ce dossier en appel, puisse lui accorder une liberté provisoire.
Ainsi, dans le cas où il rencontrerait favorablement cette requête, le Ministère public, dans son ordonnance, est tenu d’imposer à l’inculpé ces trois conditions obligatoires et indispensables selon l’esprit de l’article 32 du décret du 6 août 1959 portant code de précité, qui accorde au Ministère public le pouvoir que le juge, en matière d’octroi de liberté provisoire, dans les mêmes conditions et sous les mêmes modalités.
La démocratie et la gestion des institutions imposent la séparation des pouvoirs et donc, il est clair que le pouvoir judiciaire et indépendant de l’exécutif et que les juge et magistrat ne doivent, en aucun cas, subir les pressions des fonctionnaires ou homme politiques, car au finish, seuls eux sont responsables devant le peuple au de qui ils exercent la justice.
Notre ONG suit de très près ce dossier et informe l’opinion que ses observateurs de droits seront présents ce vendredi 3 mars 2023 dans la salle d’audience » lit-on dans une correspondance.
Voldy Matiafu