Plus aucune trace de l’asphaltage n’est visible sur la route qui mène vers le cimetière de Kimbanseke. De l’arrêt Dokolo (N’Djili) jusqu’au terminus (arrêt Cimetière), dans la commune urbano-rurale de Kimbanseke, ce tronçon routier ressemble à tout, sauf à une voie d’accès en pleine capitale. La chaussée a disparu, la voie présente l’image d’une longue avenue marécageuse.
Crevasses, érosions, eaux stagnantes font bon ménage sur cet axe routier. Aucune canalisation en bon état, cette voie est devenue complètement impraticable. Les pluies diluviennes ne font qu’exacerber la situation. Malgré cette impraticabilité de la voie, il existe encore des conducteurs s’efforcent d’aider la population de cette partie de la capitale.
Seulement, les véhicules finissent par s’embourber, connaissent de crevaison de pneus et diverses pannes, sans oublier des embouteillages farouches.
La situation est devenue apocalyptique, après la grosse pluie du mardi 4 mars 2023. Les arrêts de bus étaient inondés.
La population de cette partie de la ville ne sait plus où donner de la tête. Déjà confrontée au manque d’eau potable ou de l’électricité dans certaines zones, le transport en commun devient un problème d’urgence dans la commune de Kimbanseke. A cela s’ajoute l’insécurité orchestrée par des hors-la-loi (kuluna).
Des moellons ont été récemment entassés à certains endroits fortement dégradés de cet e=axe routier. On peut y constater également la présence d’un tracteur, mais les travaux de réhabilitation proprement dits n’ont pas démarré.
La population et quelques chauffeurs interrogés à ce sujet ont eu les mêmes pour décrire la situation. Ces derniers lancent une sonnette d’alarme aux autorités urbaines, pour une réhabilitation urgente de ce tronçon, car cette situation enfonce les habitants de Kimbanseke dans une misère qui ne dit pas son nom.
Agapé. Ntona