Nicolas Kazadi et Denis Kazadi ont été présentés à la nation comme des experts rompus en la matière.
Le premier est expert en gestion des finances au sein du système des Nations unies, notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le deuxième est une expert de niveau international en matière électorale. Aujourdhui, au service de la gestion des affaires de l’État, leur expertise est mise à rude épreuve.
Nicolas Kazadi, ministre des Finances, qui s’illustre avec des dépassements budgétaires qui vont jusqu’à bloquer le paiement des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat, l’octroi des marchés de gré-à-gré, notamment dans la construction des tours jumelles devant le ministère des Affaires étrangères et le Palais de justice, le conflit d’intérêt dans l’attribution des marchés, notamment dans le dossier SATA MOTORS dans la fourniture des véhicules de fonctions sans passer par la Cellule de passation des marchés, pour ne pas évoquer le cas de son épouse et son fils qui sont omniprésents dans tous les marchés conclus au ministère des Finances, et
L’autre Kazadi Denis qui atterrit à la CENI. Déjà, la gestion de son bureau laisse à désirer; on a encore frais en mémoire la passe épique entre Denis Kadima et Mme Patricia Nseya, rapporteure de la centrale électorale, la formation des agents d’appoint de la CENI a révélé une autre faiblesse dans la gestion Kadima. Sur le plan technique, Kadima va procurer une technique vieille de plusieurs années lumières, avec des machines qui produisent des cartes Noir et blanc alors que Malumalu en 2006, Ngoy Mulunda en 2011 et Nangaa en 2018, le Congolais a eu droit à une carte d’électeur en couleur. En 2023, Denis Kadima engage une marche à reculons de plusieurs pas pour s’emmener avec une technique surannée, avec du matériel électoral moins performant, des machines qui tombent en panne a tout moment.
De plus, avec les opérations préélectorales, c’est un autre raté grandeur nature, jamais enregistré en RDC. Si déjà, dans les préliminaires, Denis Kadima accumule des ratés, qu’en sera-t-il des opérations électorales proprement dites?
Une chose est sûre: la RDC est en train de signer de pires opérations d’identification et enrôlement des électeurs en quatre cycles électoraux.
Aujourd’hui, les deux Kadima, au CV gonflé et plantureux, ont coalisé pour priver aux Congolais des élections tant attendues par un peuple. Et cela, à cause de leurs ego et interets partisans. Tout est parti d’un conflit dans le marché d’acquisition ds véhicules de la CENI, marché que l’argentier national aurait bien voulu accorder à son frère actionnaire à SATA MOTORS, offre que l’expert électoral a rejetté parce qu’il avait déjà son concessionnaire en poche. Aujourd’hui, le financement des opérations électorales pose problème. Tout serait bloqué au ministère des Finances. Depuis octobre 2022, ni frais de fonctionnement, ni frais des opérations, a déclaré Denis Kadima, alors que Nicolas Kazadi crie sur tous les toits que les fonds de République sont engloutis dans les opérations électorales et militaires dans l’Est du pays
Qui dit vrai entre les deux Kazadi?
Gauthier Sey