Thierry Mosenepwo est arrivé aux affaires depuis seulement le 13 juin dernier. Le nouveau président du Conseil d’Administration de Cobil, n’aimerait pas prendre des risques dans la gestion des ressources générées par cette entreprise publique. C’est dans cette optique qu’il a été reçu vendredi 23 juin dernier par l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete.
Thierry Mosenepwo, à la tête d’une forte délégation composée notamment des nouveaux mandataires de cette société pétrolière, a échangé avec le numéro un de l’IGF Alingete sur les principaux paramètres de gestion de cette entreprise.
Le PCA en a profité pour solliciter l’implication de l’Inspection Générale des Finances (IGF) pour le bon encadrement des ressources de Cobil.
« En tant que gestionnaire, nous avons donc eu le souci premier de pouvoir approcher l’IGF qui a déjà eu à faire des encadrements autour de Cobil et des encadrements qui ont donné des fruits, pour essayer de nous rassurer de son accompagnement mais aussi d’avoir ses orientations en ce qui concerne cette question d’implantation de la bonne gouvernance. C’est la raison de notre visite, et elle ne sera pas la dernière car nous avons eu ici une oreille qui nous a promis de l’accompagnement mais aussi de l’aide pour que demain notre gestion puisse être réellement orthodoxe », a-t-il expliqué.
En 2019, l’IGF avait procédé à l’audit de Cobil avec toutes les autres entreprises pétrolières de la place. Ensemble l’absence de traçabilité dans la gestion était de 15 millions USD, un fait que Thierry Mosenepwo ne veut pas voir se reproduire.
Agape Ntona