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RDC-Processus électoral : l’après-décembre 2023 fait débat dans la classe politique, les voies de sorties proposées !

Par Voldy Matiafu
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RDC-Processus électoral : l’aLe processus électoral, enclenché par la commission électorale nationale indépendante (CENI) depuis peu avec les opérations préélectorales d’identification et enrôlement des élections à travers différentes aires opérationnelles, ne donne aucune visibilité quant à son aboutissement heureux en décembre 2022.

De plus en plus, des voix s’élèvent dans l’opinion pour préparer le peuple à un glissement en fin de course. Motif : la situation d’insécurité à l’Est du pays, exacerbée par la guerre d’agression ne permet pas la tenue de bonnes élections. Les maigres moyens disponibles étant mis à contribution pour combattre l’ennemi.

L’idée de la non-tenue des scrutins dans un contexte de guerre d’agression avait été effleuré par Félix-Antoine Tshisekedi dans son adresse lors du point de presse co-animé avec son homologue français Emmanuel Macron, début mars 2023. Elle a fait du chemin avec plusieurs cadres de la majorité dont le député national Eliezer Ntambwe, un des communicateurs de l’Union sacrée de la nation.

La rengaine a été embouchée par un autre leader, tout aussi proche du pouvoir, Marie-Josée Ifoku qui, plus pragmatique, a fait une offre politique assortie d’une transition de deux ans ; laquelle déboucherait sur la 4è République avec une nouvelle Constitution.

Dans son offre politique, Mme Ifoku laisse la direction du pays entre les mains de l’actuel chef de l’Etat et le Parlement dans sa configuration actuelle

Transition sans Tshisekedi

Proposition que rejettent les opposants au régime, au nombre desquels figure Jean-Claude Katende qui pense qu’en cas de non-tenue d’élections, on passerait à une transition sans Tshisekedi

« Pour avoir réclamé le départ de Kabila à la fin de son mandat en 2016, les mêmes causes produisant les mêmes effets, Tshisekedi devrait partir à la fin de son mandat et organiser une transition sans Tshisekedi », a-t-il réfléchi à haute voix.

Identité de vue avec Martin Fayulu, leader de Lamuka revendiquant toujours une victoire qui lui a été volé en décembre 2018. Fayulu préconise une courte transition, sans Tshisekedi. Car, elle devra être pilotée par une personnalité de la Société civile. Cette offre politique a été présentée par Martin Fayulu lors de sa rencontre avec la délégation de l’Association internationale des leaders pour la paix conduite par le Premier ministre honoraire français, Jean-Pierre Raffarin.

L’Union sacrée calme le jeu

Alors que l’idée d’un glissement en bout de parcours est partie de l’Union sacrée, aujourd’hui cette plateforme tente de calmer le jeu en affirmant qu’il est encore très tôt de parler « transition »

Selon la députée nationale AFDC Solange Masumbuko, un des communicateurs de l’Union sacrée, « il faut se préparer pour les élections. La CENI travaille pour offrir au pays des élections crédibles et transparentes dans le délai constitutionnel ».  Sans réelle conviction.

Niet, pas de report d’élection

De son côté, le président du parti Travailliste congolais, le professeur Thomas Ilenda, s’oppose à toute idée de report d’élections prévues en décembre 2023

 Pour lui, le pays n’a pas besoin d’un dialogue, car l’unité nationale n’est pas mise à mal par la guerre de l’Est. Ce candidat déclaré à la présidentielle de 2023 souhaite la tenue d’élections dans le délai constitutionnel pour sanctionner ceux qui ont contribué à la mauvaise gestion de la République.

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