La rareté de maïs dans les espaces Grand Katanga et Grand Kasaï, a mobilisé une forte délégation de 9 membres de l’équipe Sama II dont le VPM Vital Kamerhe, suivant l’ordre de mission signée par le Premier ministre. Cette délégation gouvernementale est en mission à lubumbashi, Zambie et Afrique du Sud.
En général, l’opinion est très critique face à cette attitude qui réduit le gouvernement à négocier avec des fermiers privés qui cultivent cette denrée dans ces pays d’Afrique australe.
En Zambie, raconte un expert, la délégation Kamerhe a reçu un refus poli des producteurs. Lusaka avait déjà levé l’option de ne plus exporter le maïs produit localement. Raison, la production n’est pas suffisante pour nourrir la population zambienne. Interdiction est donc faite aux privés de vendre leur production à l’extérieur. Pour ce faire, le gouvernement zambien a mis en place la politique de subvention des producteurs artisanaux.
L’équipe de Kamerhe est allé en touriste dans cet État voisin.
Il en est de même de l’Afrique du Sud, où le maïs est produit par des particuliers pour négocier des prix à l’origine.
Selon un expert qui s’est confié à Netic-News, même si le gouvernement arrivait à acheter du maïs en Afrique du Sud, le maïs coûtera toujours cher auprès du dernier consommateur.
La procédure essentielle serait de subventionner les opérateurs économiques qui seraient en mission pour négocier la vente avec les producteurs artisanaux d’Afrique du Sud.
Déplacer une équipe gouvernementale de cette taille, c’est un gaspillage, du tourisme pour un résultat nul. Le gouvernement ne produit du maïs en termes commercial.
A en croire, cet expert, cette histoire de maïs va ressembler à Namibie bis avec du poisson chinchard qui n’est jamais arrivé.
Si la délégation Kamerhe réussit son coup, mais, rappelle cet expert, le mois de juin, il y aura équilibre sur les marchés, dans la mesure où Kanyama Kasese va déverser sa production. Mais après juin, la crise du maïs se fera de nouveau ressentir, étant donné que ça sera déjà la saison sèche.
Le gouvernement ferait mieux d’étudier une politique de subvention des opérateurs économiques et producteurs artisanaux locaux, notamment avec un accompagnement à la production.
Netic-News