Le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, avait annoncé, lors de la 78è réunion du Conseil des ministres, un réaménagement technique imminent du gouvernement Sama Lukonde. Il était question d’un remaniement qui tiendrait compte des équilibres politiques au sein de l’Union de la nation pour le conduire jusqu’aux élections de décembre 2023, s’il en y aura.
Seulement, au cours des conseils qui ont suivi, le chef de l’État n’a plus évoqué la question et entre-temps, rien n’est fait dans le sens d’un remaniement imminent de l’équipe gouvernement.
Aujourd’hui, selon nos câbles à la Présidence, il y a deux tendances qui se dessinent, ce qui retarde la mise en place de l’équipe Sama 2. La première estime que ce réaménagement n’est plus une urgence, étant donné que, dans les conditions actuelles, les élections sont hypothétiques et un glissement serait en train de planer sur le processus ; lequel conduirait à un dialogue qui donnera lieu, ipso facto, à un partage du pouvoir. Il faudrait simplement attendre le moment venu pour avoir un gouvernement costaud.
La 2è tendance au sein de l’USN, prêche un réaménagement technique urgent, étant donné que quatre postes sont vacants au sein du gouvernement. Et même si dialogue il y aura, il pourra prendre plus temps que prévu, connaissant bien le mode opératoire des Congolais qui tirent toujours les choses en longueur. Ce dialogue pourra s’étaler sur un an chaque camp faisant valoir ses revendications, notamment des textes de lois à revoir, la composition de la CENI, de la Cour Constitutionnelle, avec un long processus au parlement alors que l’équipe Sama 1 est à bout de souffle et qu’il attend d’être revigoré.
Par ailleurs, dans cet exercice, ajoute les mêmes câbles, chaque composante de
l’USN (UNC, UDPS,MLC, PPPRD et Mosaïque) a déjà déposé sa liste, il ne reste qu’au chef de l’État d’opérer des ajustements et signer prendre une ordonnance.
NETIC-NEWS