Le bruit a couru selon lequel la ferme de Kingakati aurait été perquisitionnée. Il n’en est rien. Des sources proches de la famille de l’ancien président Joseph Kabila ont affirmé que cette résidence n’a fait l’objet d’aucune perquisition ce jeudi.
Du côté de sa famille politique, en revanche, on dénonce une série d’actes de répression.
Ferdinand Kambere, secrétaire général adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), s’est exprimé à ce sujet le jeudi 17 avril 2025. Selon lui, ces actes interviennent au moment où Joseph Kabila a annoncé son retour au pays.
« Nous dénonçons tous ces actes de répression, ces perquisitions injustifiées. Cela fait des années que cela dure. Voilà maintenant trois jours que nous faisons face à ce harcèlement. On se demande : est-ce parce que le Raïs a annoncé son retour qu’on s’acharne ainsi ? », s’est-il indigné.
Kambere s’interroge : qui est véritablement considéré comme l’ennemi aujourd’hui — Kabila ou le M23 ? Il estime que ces actes surviennent à un moment critique, alors qu’un nouveau médiateur est présent à Kinshasa.
« C’est justement à ce moment-là que l’on perquisitionne chez l’ancien président, que sa famille est traquée », fulmine-t-il.
Et de conclure :
« Quelle est la volonté du pouvoir ? Qu’il n’y ait jamais de dialogue ? Qu’aucune voix ne parle de paix ? Ces agissements constituent un frein à la cohésion nationale. »
Rodriguez Kikamba