L’accord de cessez-le-feu entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du M23-AFC, signé à Doha, au Qatar, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique congolaise.
Alors que certains estiment qu’il s’agit de la meilleure voie pour parvenir à la paix dans la partie Est de la RDC, Marie-Josée Ifoku, présidente du parti politique Alliance des élites pour un Nouveau Congo (AéNC), estime, quant à elle, qu’il s’agit d’« une réconciliation empreinte de haine, qui coûte très cher à tout un peuple et profite à d’autres ».
Face à la guerre imposée injustement à la RDC, Marie-Josée Ifoku a toujours prôné un dialogue entre Congolais afin de constituer un front uni face à l’ennemi.
« Nous devons nous rassembler en tant que Congolais, unis par notre amour pour notre patrie et notre aspiration à la paix. Chaque citoyen a un rôle à jouer dans cette lutte. Ensemble, nous pouvons constituer un front commun, solide et déterminé. Nous devons promouvoir le dialogue, la compréhension mutuelle et la solidarité », propose Marie-Josée Ifoku.
Notons que c’est ce vendredi 25 avril que se déroulera, aux États-Unis, la cérémonie de signature de la déclaration de principes entre la ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba, et son homologue rwandais, Olivier Nduhungirehe.
Bienvenu Musoy
