La République démocratique du Congo se porte mal, a déclaré l’homme politique congolais et candidat malheureux à la présidentielle 2018, Noël Tshiani, qui pense que malgré les efforts fournis par les dirigeants actuels, il n’y a pas de doute, le pays est en train de naviguer dans le noir.
Dans une interview accordée à nos reporters, cet acteur politique a soulevé les points qui fâchent la population congolaise et sombre le pays à quelques mois des élections législatives et présidentielles.
Hausse des prix, chute du pouvoir d’achat, insécurité généralisée, chômage très élevé, selon lui, les motifs de mécontentement s’accumulent en République démocratique du Congo avec un air du déjà-vu.
« L’insécurité généralisée, une partie du territoire national est sous occupation étrangère, le pouvoir d’achat de la population ne fait que chuter devant la dépréciation continue de la monnaie nationale et le niveau faible des exportations et des activités économiques, le chômage reste très élevé, les entreprises comme la Miba et la SACIM sont en faillite et licencient des employés etc. », s’est appuyé Noël Tshiani.
L’initiateur de la loi sur la congolité, a aussi évoqué un point important concernant la dette publique du pays. A l’en croire, « la dette publique a doublé en quatre ans en passant de $5,6 milliards à $10 milliards actuellement », a-t-il déclaré.
Pour lui, parmi les causes de cette hausse de cette publique, il y a la mauvaise gouvernance dans laquelle on note la corruption, le détournement des fonds publics et prédation des ressources naturelles. Des pratiques qui ont entraîné, selon la même source, le mauvais payement des fonctionnaires et un début de processus électoral quasiment bâclé.
« Les fonctionnaires sont très mal payés et les élections à venir risquent d’être bâclées et non crédibles », a lâché Noel Tshiani.
Au regard de cette gestion qu’il juge insatisfaisante, il dit vouloir proposer un plan de sortie dans son ouvrage « Plan Marshall » qui concernera la reconstruction et le développement de la RDC pour faire face à tous les défis susmentionnés.
Richard Musafiri