Le ministère des Sports et Loisirs vole la vedette a tous les autres départements ministériels du gouvernement Sama. Mais, dans le mal. Après les championnats nationaux (Ligue 1 et Ligue 2) à l’arrêt depuis quelques mois, faute de moyens, les crédits alloués à ce secteur ayant été consommés gloutonnement, le ministère des Sports aligné sca Dale sur scandale. Deux affaires de gros sous empestent la chronique au sein de ce ministère. D’abord, l’affaire décaissement sans passer par le circuit normal d’un montant de 100 mille dollars en faveur du pugiliste Martin Bakole, pour soi-disant des préparatifs à un combat international qui n’en est pas un. L’autre, c’est la non-homologation des stades congolais, notamment le stade des Martyrs, alors que le Trésor public a déboursé des fonds pour ce faire.
Pour faire toute la lumière sur cette 2è affaire, l’Inspection générale des finances vient de mettre sur pied, cette semaine, une mission de contrôle autour des fonds décaissés pour la réhabilitation du stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa.
Trois inspecteurs des Finances sont mis à contribution pour mener cette mission de contrôler des fonds décaissés par le Trésor public du 1er janvier 2022 à ce jour pour la réhabilitation du stade des Martyrs. L’ordre de mission a été signé le 14 février par Jules Alingete inspecteur général chef de service de l’IGF.
Le contrôle se fera à la Banque centrale du Congo, au ministère des Sports et au stade des Martyrs.
Il sera, entre autres questions, « d’ établir la liste des prestataires et fournisseurs bénéficiaires des paiements effectués et vérifier le niveau d’exécution physique et financier des travaux, établir les responsabilités.
Le gouvernement doit apprendre à prêter oreille aux dénonciations de l’IGF, surtout sanctionner les coupables que l’inspecteur général chef de service désigne par le vocable de « criminels financiers ».
On se souvient que vers fin 2021, l’IGF avait sonné l’alerte en affirmant qu’elle soupçonnait un mouvement suspect des comptes de la FECOFA , par lesquels transitaient plusieurs millions; lesquels avaient, cette fois, été interceptés par l’IGF et relis au trésor public.
Aujourd’hui, on est droit de mesurer l’étendue du gâchis national qui se transmet au niveau du secteur des sports congolais, avec comme chef d’orchestre le ministre. S’agissant de l’affaire Bakole, connu par ce qu’il convient d’appeler «L’UPPERCUT de BAKOLE au TRÉSOR PUBLIC ». Plusieurs langues affirment que ceci démontre à suffisance l’incompétence des autorités sportives congolaises.
Pourquoi le ministère des Sports a sollicité, par écrit, un paiement du Trésor public sans au préalable disposer des preuves de ce combat ?
L’IGF doit aussi pister des inspecteurs sur cette ténébreuse affaire qui ne fait que tenir l’image du sport congolais, surtout que même le pugiliste bénéficiaire de cette donation se plaint de la tournure prise par ce dossier. Dans sa récente déclaration, Martin Bakole s’étonne que cet argent lui soit remis en liquide alors qu’il dit avoir communiqué un compte dans lequel devait être logé ce fonds. Le versement du cash contribue à la politisation du dossier qui était en souffrance depuis deux mois au ministère des Sports, s’est-il plaint par ailleurs.
Affaire à suivre!