Au total 870 042 patients ont été soignés par Médecin Sans Frontières dans l’Est de la RDC et 997 personnes sont mortes du paludisme dans la province du Sud-Kivu depuis 2022, des chiffres tout à fait vertigineux.
Ceci fait de la République Démocratique du Congo le deuxième pays africain le plus touché par le paludisme derrière le Nigeria, affirme l’OMS, citée par Médecin Sans Frontières.
Selon MSF qui cite l’OMS, ce taux de mortalité élevé est à majorité composé des enfants de moins de 5 ans. L’accès aux soins de santé limité dans le pays, surtout en milieu rural complique la prise en charge précoce du paludisme, explique MSF.
Médecin Sans Frontières (MSF), dit soutenir les autorités sanitaires congolaises via la prise en charge des cas simples et graves de paludisme dans les provinces du Maniema, Sud-Kivu, Nord-Kivu et de l’Ituri, ainsi que lors d’interventions d’urgence ponctuelles.
En outre, MSF mise sur une approche de soins décentralisés à travers les relais communautaires afin de prévenir les complications liées à une prise en charge tardive des cas.
« Nos équipes forment le personnel médical, assurent la promotion de la santé et réalisent aussi des activités de prévention de masse comme la distribution massive de médicaments antipaludiques et la pulvérisation d’insecticide dans les maisons », indique un responsable de MFS.
Le paludisme (Malaria) est une maladie potentiellement mortelle causée par un parasite appelé plasmodium. Il est transmis à travers les piqûres des moustiques anophèles femelles infectés. Le plasmodium du type falciparum est responsable des formes graves de cette maladie.
A. Ntona