Les troupes des Etats membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) sont complètement installées dans l’Est de la République Démocratique du Congo, particulièrement dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Niragongo dans la province du Nord-Kivu. Mais il persiste des zones d’ombre sur les termes de référence de leur mission.
A cet effet, la commission Défense et Sécurité de l’Assemblée nationale a engagé des échanges avec le gouvernement sur la question pour clarification, affirme le député bertin Mubonzi, président de cette commission permanente parlementaire.
Le député affirme par ailleurs que la situation sécuritaire de l’Est du pays préoccupe toutes les autorités congolaises.
« Globalement, la force de l’EAC avait deux missions. La première, c’est de s’assurer que le M23 dépose les armes. La deuxième, c’est de libérer tous les territoires qu’il occupait. Et s’il avait une contestation quelconque, les troupes de l’EAC est prêtes pour le faire par la force. Chose qu’on n’observe pas sur le terrain », a-t-il déploré.
Cette commission garde des contacts suivis avec l’exécutif avec lequel elle a tenu la première réunion. Autour du Premier ministre, se sont retrouvés les membres de la commission Défense et sécurité, quelques ministres sectoriels dont les VPM de la Défense, de l’Intérieur, la ministre d’Etat en charge de la Justice.
C’était une occasion d’échanges sur un certain nombre de sujets, a précisé par ailleurs Bertin Mubonzi.
Il faut aussi rappeler que la délégation de la commission Défense et sécurité était conduite par le professeur Jacques N’Djoli, vice-président de cette commission parlementaire, pendant le président Mubonzi séjournait dans l’Est du pays pour une table ronde sur la paix tenue à Bukavu (Sud-Kivu).
La commission parlementaire pense maintenu ce contact pour avoir suffisamment d’éléments de compréhension de ce qui se passe sur le terrain et le rôle devait jouer les troupes de l’EAC, ce qui ne semble être fait le terrain.
Netic-News