C’est un sondage par le Groupe d’études sur le Congo (GEC) et Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, avec les Bureau d’études, de recherche et de consulting (Berci) sur la situation du pays depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi.
Selon ces organisations, l’Inspection Générale de des Finances (IGF), rattachée à la présidence de la République, est en tête des institutions qui luttent efficacement contre la corruption pour 55,50% des Congolais sondés, loin devant la Cour des comptes (8,84) qui pourtant a un rôle clef à jouer dans la bonne gestion des finances publiques.
« La redynamisation de l’IGF reste l’une de grandes réussites du quinquennat du chef de l’État en matière de lutte contre la corruption. En quatre ans, l’IGF a révélé à quel point la corruption est profondément ancrée dans le système congolais, paralysant ainsi le développement économique du pays. Mais ces efforts restent incomplets à cause de l’absence d’une justice efficace », indique GEC-Ebuteli-Berci.
Par ailleurs, ce sondage révèle que malgré les efforts de l’IGF, près de 58% des Congolais estiment que le pays va dans la mauvaise direction, il a été révélé une insatisfaction des Congolais de l’action du gouvernement. D’après le sondage réalisé à la mi-janvier, plus de 70% de Congolais se disent déçus de l’action du gouvernement Sama Lukonde dans le domaine social.
Le manque d’efficacité de l’exécutif à réduire le chômage et la pauvreté justifie certainement ce sentiment. Cela affecte également la perception des Congolais sur le chef de l’État et son chef du gouvernement.
A. Ntona