Dans un communiqué signé par son coordonnateur, Marley Vuvu, et parvenu à la rédaction de Netic-News ce mardi 11 février 2025, le parti politique Mouvement des Révolutionnaires Congolais (MRC) a exprimé son refus de participer à un dialogue national avec le régime en place. Et ce, malgré la crise sécuritaire persistante à l’Est du pays, qui, selon plusieurs formations politiques, nécessiterait un dialogue inclusif.
Le MRC accuse le président Félix Tshisekedi d’être à l’origine des divisions au sein de la classe politique et de la crise actuelle que traverse la République démocratique du Congo.
« Nous refusons le dialogue proposé par M. Tshisekedi, car sous sa gouvernance, le pays est réduit à néant. Il a divisé notre peuple, emprisonné les opposants, poussé d’autres à l’exil et n’a jamais respecté ses engagements », peut-on lire dans le communiqué du MRC.
Selon ce document, prendre part à un dialogue avec le président en exercice reviendrait à légitimer son action et à prolonger un pouvoir que le MRC considère comme illégitime.
« Aujourd’hui, M. Tshisekedi est désavoué par l’ensemble de notre peuple et cherche désespérément à dialoguer pour sauver sa position », ajoute Marley Vuvu dans le communiqué.
Le Mouvement des Révolutionnaires Congolais réaffirme ainsi son opposition au chef de l’État et l’appelle à quitter le pouvoir afin de permettre, selon lui, le redressement du pays.
Condamnation de l’occupation de Goma
Par ailleurs, le MRC condamne fermement l’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23/AFC, qu’il accuse d’être soutenus par l’armée rwandaise et ougandaise. Le parti exprime également son soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi qu’aux Wazalendo, engagés dans la défense de la patrie.
Blanchi Lungala M.
